Article paru dans l'Est Républicain le 6
novembre 2004 en page
Vosges
Jean-Christophe Capdet et Yannick Marquis témoignent d’un optimisme mesuré. Photo Vincent HOPé Matussière :
échéance à mi-décembre D'emblée, celui-ci a précisé qu'il était toujours intéressé par
le projet industriel de la reprise du site de Rambervillers, complémentaire
du sien. Mais, et cela, on le sait depuis deux semaines désormais, les
deux investisseurs qui appuyaient l'opération financière ayant jeté
l'éponge, il est actuellement dans l'impossibilité de poursuivre son
offre. Toutefois, il estime toujours qu'un site produisant du papier
recyclé ne peut pas ne pas gagner d'argent, puisque son groupe vient
bien de redresser la barre en Allemagne après la crise papetière...
Sa présence à Grenoble prouvait donc qu'il n'était pas venu par
simple politesse. De part et d'autre, un certain nombre de points
n'avaient pas été éclaircis. De mauvaises réponses avaient été
données à de bonnes questions, à moins que ce ne soit l'inverse.
Bref, le dossier de reprise a été « pourri » par un défaut
de communication. Il était donc essentiel que tous les interlocuteurs
se retrouvent autour d'une table et se parlent, ce qui n'était jamais
vraiment arrivé. Dommage que cela vienne si tard, mais les délégués
n'ont pas fait la fine bouche, d'un dialogue reparti sur des bases
saines. « Nous sortons de cette réunion avec un optimisme mesuré »,
notait Yannick Marquis. « M. Augier s'est posé en arbitre pendant
la réunion et s'est engagé à apporter toutes les réponses aux
questions de la société Lenk et les pièces qui manquent au dossier.
Elle doit avoir toutes les cartes en main pour reformuler son offre ».
Le Capev cherchera aussi de nouveaux partenaires financiers pour Lenk,
qui va faire le même effort de son côté.
Site à chauffer Guillaume MAZEAUD
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