DÉCLARATION SYNDICALE UNITAIRE SIGNÉE DE TOUS LES SYNDICATS PMF

Nous avons répondu à votre "invitation" car, étant donnée la situation, les élus sont persuadés que pratiquer la politique de la chaise vide aurait été irresponsable.

Les salariés estiment que le plan de restructuration envisagé n'est pas adapté. En effet, la cause majeure de nos graves difficultés est d'être entrés dans une mauvaise conjoncture, cyclique, avec une trésorerie déficiente et un surendettement.
Cette mauvaise conjoncture a touché toutes les industries, papetières ou non, sans pour cela nécessiter ailleurs l'interruption d'une activité industrielle comme vous le pressentez pour Rambervillers. La performance des sites n'est en rien responsable de cette situation comme vous voulez le faire croire aux salaries.
Tailler dans les effectifs comme vous entendez le faire ne résoudrait en rien les problèmes industriels mais compromettrait au contraire l'avenir industriel du groupe, et ceci à court terme.

Les salariés qui ont contribué durant des lustres au développement de leur société refusent aujourd'hui de payer pour les erreurs passées dans le seul but de sauver l'argent des actionnaires et des financiers. Avant d'en arriver aux solutions radicales que vous entendez imposer dans la précipitation, nous estimons judicieux et indispensable de nous accorder le temps nécessaire à une analyse plus profonde de la situation afin de rechercher, à l'aide de nos experts et du soutien de nos élus politiques, des alternatives industrielles garantissant des emplois stables pour le futur. Pour cela il est clair que nous sommes aujourd'hui favorables à commencer la négociation d'un accord de méthode dans la mesure où celui-ci nous laisserait plus de temps que le minimum légal pour rechercher efficacement des solutions industrielles viables à long terme.

 

La totalité des syndicats PMF